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Les ondes électromagnétiques

Nous sommes, à chaque instant, exposés à une multitude d’ondes électromagnétiques de fréquences variables
( ondes radioélectriques ) et à un champ magnétique terrestre  permanent de l’ordre de 0,5 Gauss.

Comme les ondes lumineuses, les ondes électromagnétiques se propagent dans le vide à la vitesse de 300.000 km/seconde et obéissent aux lois de la propagation et de la réflexion.

Toutes ces ondes courtes, moyennes et longues auxquelles nous sommes quotidiennement soumis sont heureusement dépourvues d’énergie et n’ont sur l’organisme aucun effet biologique
Aucun émetteur radio n’a, à ce jour, fait l’objet d’effets néfastes pour l’organisme.

 

Dans la gamme des fréquences ionisantes http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_ionisant et des fréquences égales ou supérieures aux ultraviolets, les ondes électromagnétiques ont une incidence biologique réelle
( rayons X, rayons gamma, rayons cosmiques ).
( voir lien )

 

Le champ magnétique terrestre dans lequel nous évoluons est indispensable à la vie.

Les expériences de privation de champ magnétique terrestre sur des souris le démontrent puisque, privées du champ terrestre, tous les animaux dégénèrent en deux ou trois générations et meurent de complications  secondaires à diverses proliférations tissulaires ( HALPER : Aerosped.Assoc., 37 th  annual Scient.Meet. LasVegas 1966 ).

Contrairement aux ondes électromagnétiques de très haute fréquence et de haut pouvoir énergétique, les champs magnétiques pulsés de très basse fréquence sont non ionisants et n’entraînent pas d’anomalies de la morphologie, de la croissance et de la vitesse de multiplication des cellules en culture tissulaire.

De plus, les champs magnétiques pulsés de basse fréquence sont sans effet iatrogène et les contre-indications sont limitées au porteur d’un pacemaker et à la femme enceinte.

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100 milliards de cellules

Etraits de : L’embiologie,
Approche scientifique et expérience clinique Dr. Bedoni  P. - Frey G. ( 1993 )
 

Le corps humain est un organisme pluricellulaire composé de 100 milliards de cellules qui communiquent entre elles afin que leurs activités soient coordonnées et harmonisées.
Ces communications se font par des signaux électro-chimiques intra
- et extra cellulaire.

Chaque cellule est sensible à des combinaisons différentes de signaux.

Après avoir été reconnus par un récepteur, les signaux entraînent de la part de la cellule cible des réponses variées, dont l’éventail est spécifique à chaque type cellulaire.

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Un exemple très concret de l’influence de la transmission électrique est la synapse, zone de jonction entre l’axone d’une cellule nerveuse et un autre neurone, mais aussi avec des cellules musculaires ou glandulaires

Dans certaines fibres, la propagation de l’influx se fait de proche en proche par des courants électriques qui naissent dans le cytoplasme et dans le milieu extérieur. La plupart des fibres nerveuses, comme d’ailleurs la membrane cytoplasmique, possèdent une constante diélectrique élevée et constituent un excellent isolant électrique.
Par contre, fibres et membranes ne constituent pas une barrière au champ magnétique.
Comme le courant électrique, le champ magnétique constitue
une énergie.

La plupart des signaux sont composés de molécules électro-chimiques simples ou complexes comme la dopamine, l’histamine ou l’adrénaline. Ces molécules peuvent se structurer en une chaîne particulièrement complexe et s’encastrent ou se rejettent suivant leurs affinités ( charges positives ou négatives ).
Pour les particules de matières
chargées électriquement (ions), une différence de potentiel, en particulier au niveau  de la membrane cellulaire, peut constituer une forme de transport: les ions positifs migrent vers le pôle négatif de la membrane et les ions négatifs vers le pôle positif.
Ceci démontre bien que les cellules possèdent un
véritable potentiel électrique.

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On peut mesurer un potentiel électrique  au niveau de la membrane cellulaire.
Pour les cellules musculaires et nerveuses par exemple, ce potentiel membranaire est selon le type de cellule de l’ordre de
60 à 100 mV  ( l’intérieur de la cellule étant négatif ) Un des outils usuels des neurophysiologiste est la pipette en verre remplie d’une solution aqueuse d’ions et dont la pointe a un diamètre inférieur à un demi-millième de millimètre. Avec une microélectrode de ce type, on peut percer la membrane et mesurer l’état électrique de l’intérieur d’une cellule nerveuse par exemple. Lorsque la micropipette insérée dans le neurone et une électrode placée à l’extérieur du neurone sont raccordées aux bornes d’un voltmètre, son aiguille indique -70 millivolts.
Autrement dit: la membrane est polarisée.

Enregistrement du potentiel  de membrane

Quant au potentiel d’action, il s’observe lors de la propagation d’un influx électrique. Par opposition au potentiel de repos ( dans le cas où le potentiel de membrane d’un neurone au repos, par exemple, n’est pas nul ), la cellule est le siège d’un potentiel d’action ( Prof. E.Godeaux- Cent milliards de cellules, 1990 pages 32-35 )


Ce potentiel électrique est caractérisé par un échange ionique sodium/potassium. Ces ions sont dans un état dit « stationnaire », c’est à dire en équilibre de potentiel créé par la pompe membranaire.
En définitive, on peut se représenter les milieux intra- et extracellulaires comme des milieux aqueux dans lesquels se trouvent, en solution, des ions sodium et potassium porteurs, chacun, d’une charge positive et des ions chlorure, porteurs, chacun, d’une charge négative.
Contrairement à la membrane diélectrique, les milieux intra- et extracellulaires sont, eux, de bons conducteurs électriques.

                                  Copyright©2008

          Reproduction même partielle strictement interdite.

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